Printemps – Quai de Seine – Paris

Sculpture murale (filaire)

Printemps – Quai de Seine – Paris

Sculpture murale (filaire)

1 700,00

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Descriptif
Technique :
Mixte - Sculpture murale sur fond bois peint.
Format :
70 H x 110 L cm
Information :
Pièce unique.
Encadrement :
non
Garantie :
Vendue avec certificat d'authenticité.
Paiement :
Paiement sécurisé par Carte bancaire.
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Douceur de Paris.

Il est midi, le soleil traverse mon bureau. La faim s’empare de moi et ce rayon si puissant me donne une idée. Ni une ni deux, je propose à mes collègues un déjeuner sur les quais de Seine.
Il nous arrive souvent de flâner le long des quais de Seine, un moyen de couper notre le travail et de profiter de cet endroit si paisible, si délicat qu’est la Seine. Il ne fait pas très chaud dehors, tant pis on enfile nos manteaux, les écharpes sont déjà autour de notre cou et nous descendons. Il nous faudra marcher quelques mètres pour atteindre les quais. Mes collègues s’empressent de commander le déjeuner, je les laisse gérer, ils me connaissent et savent ce que je mangerai ce midi. Pendant ce temps je cherche le meilleur endroit pour profiter de ces rayons de soleil.

Je me pose ici, je leur fait signe que je suis installée. Ils me rejoignent quelques minutes après.

Le soleil est magnifique à ce moment, les nuages se sont dissipés. Des péniches passent devant nous, la joie et le bonheur sont audibles. Nous en profitons pour déguster notre déjeuner, un peu de chaud, il est vrai que même si le temps est clément, il ne fait pas chaud pour autant ! Je conserve mon doux manteau. Mes collègues sont friands de cet instant, prendre le soleil, les rayons, se couper du monde un instant, voir la vie parisienne sous un autre angle. Celui des traversées sur les flots des péniches par exemple. J’aime par-dessus tout entendre le bruit des vaguelettes qui se forment après le passage de ce navire, elles s’éclatent sur les berges des quais, entraînant un clapotis inimitable dans Paris.

Nous finissons le repas, quand un événement incontrôlé se produit. J’allume ma cigarette, mais d’un mouvement brusque mes escarpins finissent dans le fleuve ! Je me souviens encore du regard stupéfait et du « Mais comment as-tu fait pour perdre tes chaussures ?! ». Mais ce que je me souviens surtout, c’est de l’éclat de rire que nous avons eu après.
Et ce moment-là restera unique.

 

Texte de : Aurélie